Fin de vie et mort. Au moment où le débat sur l’euthanasie a été provisoirement mis entre parenthèses, la question de la fin de vie et de la mort reste un sujet sensible, nous concernant tous. Comment cela est-il abordé dans l’Islam ?

1. Conception de l’Islam sur la fin de vie et la mort

Pour un musulman, la mort fait partie de la vie. Elle n’est qu’un passage, prélude à une vie future pleine d’espérance mais aussi comportant un jugement sur les actes que nous aurons accomplis au cours de notre existence. Dans le Coran il est écrit ceci : « Tout ce qui est leur terre est voué au néant. Seul subsistera le visage du Seigneur plein de majesté » (sourate 55, verset 26).
La fin de vie donne l’occasion, d’un repentir sincère pour le musulman. Il doit s’accompagner, dans la mesure du possible, d’une réparation des torts et d’une demande de pardon à ceux qui auront été offensés.
L’euthanasie est proscrite par le Coran qui affirme : « N’attentez jamais à la vie humaine sauf légitime défense. » Le mourant doit être respecté jusqu’au bout dans son intégrité physique. Certaines prières peuvent être récitées auprès du mourant. Et avec lui, si c’est encore possible, comme : « Il n’y a de Dieu que Dieu et Mohamed est son Envoyé ».
Concernant la mort, dès qu’elle survient, il est prescrit de fermer les yeux du défunt et de le recouvrir d’un drap.  En récitant des bonnes paroles, demandant à Dieu de lui pardonner.

2. Comparaison avec la religion chrétienne

Un chrétien sait aussi qu’un jour, il mourra et doit s’y préparer. La mort n’est qu’un passage qui nous mettra face à la plénitude d’amour de Dieu, appelés que nous serons, à entrer au Paradis, sous la condition que nous soyons sans péchés, sans quoi, un temps de purgatoire nous sera accordé pour nous purifier. Si nous avons rejeté sur cette terre, Dieu, la logique voudra que nous connaissions les affres de l’enfer car Dieu ne nous obligera jamais à l’aimer. L’Église catholique propose à tous les malades baptisés, le « sacrement des malades » qui est une force donnée par Dieu, pour vivre cette maladie. En tout dernier lieu, il y a « l’extrême onction » qui peut s’accompagner d’une demande d’indulgence plénière, c’est-à-dire de la remise des peines temporelles liées au péché. Ainsi, nous pourrons entrer directement, au moment de notre mort, au Paradis.

3. Pas d’euthanasie

Enfin, fin de vie et mort: l’Église catholique est fermement opposée à l’euthanasie. Car toute personne doit être respectée dans sa dignité naturelle du début à la fin. En revanche, rien n’empêche, au contraire, d’avoir recours aux soins palliatifs pour soulager la souffrance sans acharnement thérapeutique.

Et vous, comment concevez-vous la fin de vie ? Venez discuter par chat avec nous.

« Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté : que le nom du Seigneur soit béni. Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi ? Job 1 ; 21-2 ; 10bhttps://saintebible.com/job/1-21.

 

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